Niveaux de difficulté : Moyen Période favorable : 1 février au 31 Décembre
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Dans le voyage en Orient qu'il entreprit comme de nombreux jeunes gens de son époque, Gérard de Nerval fit de Beyrouth le portrait d'une cité quasi européenne avec une touche d'ornements turcs. Nous vous faisons partir sur les traces des grands explorateurs de ce monde dans un trekking exaltant au confins d'un univers magique et indélébile : jusqu'au « kief », la sieste, qui lui rappelait les villes méditerranéennes de sa patrie. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le Liban a marqué tout le Proche-Orient de son rayonnement économique et culturel ; les Phéniciens ont dominé les mers comme quelques sages et grands penseurs ont conquis les esprits. Notre propre culture a aussi bien retenue sur plus de deux millénaires les vingt-deux signes d'un alphabet ou le mythe d'Europe et celui de Cadmos que les enseignements du philosophe Zénon et les aphorismes contemporains de Khalil Gibran. Sans doute est-ce son ouverture, l'assemblage de toutes ses communautés qui ont donné et donnent encore ce visage au Liban. On s'aventurera, pour l'admirer, dans des randonnées de hauteur car le Liban est une langue de terre presque à pic sur la mer. En surplomb des plaines côtières qui forment le Sahel, trois grands ensembles géologiques parallèles au rivage constituent le pays : le massif tertiaire du mont Liban, que l'on arpente du mont Galilée, au sud, jusqu'au sommet du Qurna al-Saouda, à plus de 3 000 mètres ; tout à l'est, l'Anti Liban, ce haut plateau désertique que prolonge le mont Hermon. De ces pentes arides que l'on travers en 4x4, on plonge entre les deux massifs sur la plaine intérieure de la Bekaa et le plateau de l'Akkar, au nord, face aux vallées profondes du djebel Liban. De l'air méditerranéen à la blancheur des cimes, nos randonnées aventure nous prouvent que tous les chemins sont possibles.

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Itinéraires

Jour 1

Beyrouth

Arrivée à l'aéroport de Beyrouth . Transfert à l'hôtel.

Jour 2

Beiteddine - Chouf - Anjar - Deir El Ahmar

4 à 5 h de marche
Départ vers la région du Chouf. Visite du Palais de Beiteddine qui date du temps des Emirs libanais de la période Ottomane et du village typique de Deir el Qamar avec les maisons à toiture rouges. On passe ensuite ver la Reserve du Chouf pour une petite balade dans la forêt dont la superficie couvre 5 % du territoire libanais. On passe le col du Barouk et pour arriver à Anjar et visiter le site Omeyyade. Diner et nuitée chez l'habitant dans le village de Deir el Ahmar ou à l'hôtel à Baalbeck.

Jour 3

Baalback - Ksara – Byblos

4 à 5 h de marche.
Petit déjeuner avec nos hôtes, un petit tour dans le village pour rencontrer les femmes de l'association de Deir EL Ahmar. En route vers Baalbeck et visite des temples Romains de Jupiter, Bacchus et Vénus. Continuation vers Ksara pour la dégustation du vin Libanais et un tour dans les caves. Départ vers Byblos arrivée fin de la journée. Temps libre à Byblos et balade dans les souks. Hébergement à l'hôtel.

Jour 4

Bscharreh - Cédres – Qadisha

4 à 5 h de marche.
Visite matinale de Byblos : le vieux port, la citadelle, les souks, l’église de Saint Jean Marc. Ensuite nous empruntons une route de montagne sinueuse, pour arriver à Bsharreh. Balade dans la forêt du Cèdre. Continuation vers la vallée Sainte (Wadi Qadisha). Petite randonnée.
Nuit en dortoir dans la vallée dans un monastère taillé dans les rochers. Diner préparé en commun par l'accompagnateur.

Jour 5

Tripoli – Zouk

3 h de marche.
Matinée consacrée à la découverte de la Qadisha à pied par des sentiers faciles et accessibles aux monastères incrustés dans la roche, lieux de refuge des maronites pendant plusieurs siècles. Continuation vers Tripoli la deuxième ville du Liban. Découverte de la citadelle de St Gilles, la mosquée de Taylan. À pied, empruntant les ruelles dela vieille ville, nous partons à la découverte des vieux souks, fameux pour le savon d'olives. Tripoli est aussi connu pour la pâtisserie et on trouve partout des pâtisseries qui invitent à la dégustation. En route vers la région du Zouk. Diner et nuitée chez l'habitant.

Jour 6

Sidon – Tyr

3 h de marche.
Départ au long de la côte vers Sidon dans le temps une des villes les plus importantes de Phéniciens à la Méditerranéenne. Visite du Château de la mer et du Khan el Franj puis balade dans les vieux souks (Le lieu est très vivant, regroupant commerçant de tous genres, authentiques artisans et cafés). Continuation vers Tyr et visite des 2 cités : cité de la nécropole et la cité maritime. Diner et nuitée en Auberge à Tyr.

Jour 7

Tyr – Beyrouth

3 h de marche.
Départ vers Beyrouth, à la découverte de la capitale libanaise. Beyrouth est un centre culturel d'une importance majeure dans l'est de la Méditerranée et les pays arabes. Beyrouth a été longtemps considérée, du fait de son emplacement stratégique, comme un carrefour entre trois continents (l'Asie, l'Afrique, et l'Europe), et un accès vers l'Orient. Promenade dans le nouveau centre ville avec la Place de l'étoile et Place des Martyrs, vers la Rue Bliss, avec ses beaux jardins et le musée, vers la Corniche et en suite les quartiers populaires de Basta et les belles maisons libanaises à Achrafieh. Reste de la journée libre pour faire du shopping ou pour s'installer sur une terrasse à côté de la mer, en regardant le coucher de soleil au dessus de la Grotte des Pigeons. Nuit à l'hôtel.

Jour 8

Beyrouth – Retour

Transfert à l'aéroport de Beyrouth.

  • Les vols aller-retour si cette option a été sélectionnée lors de l'établissement de votre devis.
  • Transferts aéroports et transport en minibus/bus.
  • Accompagnateur francophone de l'agence.
  • Hébergement suivant l'option que vous avez choisi.
  • Pension complète sauf à Beyrouth.
  • Couvertures chez l'habitant/monastère.
  • Les entrées aux sites, musées environ 45€.
  • Eau, Boissons et alcools.
  • Visas obtenu a l'arrivée.
  • Les cadeaux et pourboires. A ce niveau, il s'agit d'une coutume pour l'ensemble du Moyen Orient systématiquement institutionnaliste pour compléter les salaires des chauffeurs, du personnel hôtelier. Le plus important est la façon dont vous donnez plutôt que le montant.
  • L'assurance annulation et rapatriement.
  • Les vols aller-retour si cette option n'a pas été sélectionnée lors de l'établissement de votre devis.
  • Les montagnes et les gorges aux cèdres.
  • Vallée Sainte et l'esprit de vivre des libanais.
  • Esprit et Nature intacte.
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Carte d'identité


Intitulé officiel du pays
 : République libanaise

Superficie
 : 10 400 km²

Population
 : 4,2 millions d'habitants

Capitale
 : Beyrouth

Religions
 : 59,7% de musulmans (alaouites, druzes, sunnites, ismaïlites, chiites), 39% de chrétiens (chrétiens maronites,
grecs orthodoxes, syriens catholiques, arméniens orthodoxes, protestants, coptes).

euples et ethnies : 95% d'Arabes, 4% d'Arméniens, Kurdes, Turcs, Grecs

Langues
 : arabe et français (langues officielles), anglais, arménien

Président
 : Michel Sleimane

Premier ministre
 : Fouad Siniora

Institutions politiques
: république parlementaire

Histoire :


À partir de 10 000 av. J.-C. - Arrivée des premiers colons sur les rives du Liban.
Vers 2500 av. J.-C. - La côte est colonisée par ceux qu'on appellera les Phéniciens, l'une des plus grandes premières civilisations du bassin méditerranéen. Les Phéniciens dominent grâce à l'esprit d'entreprise et au développement intellectuel caractéristiques d'une série de cités-États indépendantes. Ils règnent sur la mer en raison de la supériorité de leurs vaisseaux et de leurs talents de navigateurs, se présentent des artisans exceptionnels et inventent le premier véritable alphabet – une avancée remarquable qui ouvre la voie aux grandes œuvres littéraires de la Grèce ancienne.
IXe siècle av. J.-C.- Les Assyriens s'imposent, mettant fin à l'hégémonie des Phéniciens sur le commerce en Méditerranée. Ils laissent la place aux néo-Babyloniens, à leur tour éclipsés par les Perses (que les Phéniciens ajoutent comme des libérateurs).
IVe siècle av. J.-C. - Les Phéniciens connaissent finalement le déclin lorsqu'Alexandre le Grand conquiert le Moyen-Orient, entraînant peu à peu l'hellénisation de la Phénicie.
64 av. J.-C. - Pompée le Grand s'empare de la Phénicie, qui fait dès lors partie de la province romaine de la Syrie. Beyrouth devient un centre florissant sous Hérode le Grand, et des temples splendides sont conservés à Baalbek.
IVe siècle- Après la chute de l'Empire romain, la chrétienté retrouve son élan. La région libanaise fait partie de l'Empire byzantin oriental, dont la capitale est Constantinople (Istanbul). La chrétienté orthodoxe ayant du mal à s'imposer, les mahométans, lorsqu'ils apportent du Sud la parole d'Allah, rencontrent peu de résistance.
Ve siècle - Les Omeyyades, première grande dynastie islamique, exercent leur influence pendant un siècle, mais rencontrent l'opposition des communautés juives et chrétiennes, notamment celle de la secte maronite syrienne qui se réfugie vers le mont Liban.
750 - Après le renversement des Omeyyades par les Abbassides, le pays devient un désert oublié de l'Empire abbasside, tourné essentiellement vers la Perse.
XIe siècle- L'Empire abbasside s'est maintenu jusqu'à cette époque, avant d'être évincé par la dynastie fatimide, qui a résisté jusqu'à l'arrivée des croisés. Les croisés envahissent la côte syrienne et libanaise, puis s'allient aux maronites avant de dévaster la ville sainte.
XIIIe-XVIe siècles- Les Ayyubides musulmans s'emparent de la Syrie, de l'Égypte, de l'Arabie occidentale et d'une partie du Yémen avant d'être chassés par ces étranges rois esclaves-soldats, les mamelouks, qui régneront sur le Liban pendant près de 300 ans à partir de la fin du XIIIe siècle. Ils épuisent une bonne partie de leur énergie et de leurs ressources au cours de cette période d'affrontements avec les armées mongoles connues pour leur rapacité. Les mamelouks disparurent avec l'avènement de l'Empire ottoman, tandis que les chefs tribaux du Liban, les maronites et les druzes – contractent des alliances conflictuelles avec divers empires.
1516-1517 - Le sultan ottoman Sélim Ier annexe le Liban.
1586-1635- Le pouvoir passe temporairement aux mains de Fakhr al-Dïn, puis du neveu de celui-ci, Ahmad Ma'an.
1667-1840 - Ahmad Ma'an constitue un émirat, qui forme le noyau du Liban moderne. À sa mort, le pouvoir revient à la famille Shihab, jusqu'en 1840, époque où les luttes intestinales et les différences religieuses mettent un terme à l'ère des émirs.
1842 - Les Ottomans divisent le mont Liban en deux régions administratives, l'une druze, l'autre maronite. Les querelles, prévisibles, des deux communautés sont encouragées par les Ottomans, qui appliquent la politique du "diviser pour régner".
1845- La guerre est déclarée, non seulement entre les druzes et les maronites, mais aussi entre les paysans et leurs prétendus chefs féodaux. Sous la pression de l'Europe, les Ottomans mettent en place une administration libanaise unique, dirigée par un gouverneur chrétien ottoman. L'abolition du système féodal apporte la stabilité et la prospérité économique jusqu'à la Première Guerre mondiale.
1914-1918 - Le Liban est placé sous la tutelle militaire des Turcs et souffre d'une grave famine. Suite à la victoire des forces alliées, le Liban passe sous mandat français.
1940-1945- Retrouvant une indépendance complète pendant la Seconde Guerre Mondiale, le Liban devient un important centre commercial et financier. Un pacte national garantit implicitement la répartition des pouvoirs entre chrétiens maronites et musulmans.
1975- La guerre civile éclate et s'oppose à la coalition de gauche en grande partie musulmane aux milices de la droite chrétienne. Pendant 20 ans se déroulent des guerres civiles et internationales au cours susceptibles de tenir lieu de retenues prises d'otages d'Occidentaux. S'ensuit alors une longue période de troubles : les Syriens interviennent à la demande du président libanais afin d'imposer une paix fragile entre musulmans et chrétiens ; les Israéliens envahissent le pays et installent une milice de substitution pour protéger le nord d'Israël de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et l'ONU envoient ses soldats de la paix afin d'éviter les débordements.
1982- Israël assiège Beyrouth, avec l'objectif déclaré d'éradiquer l'OLP. L'Israël soutient les phalanges chrétiennes qui massacrent des civils palestiniens. L'OLP est en partie évacuée de la Force multinationale d'interposition sont déployées afin d'assurer la protection des civils palestiniens et musulmans.
1983 - Le retrait des Israéliens laisse place à des affrontements entre milices druzes et phalanges chrétiennes, ainsi qu'entre forces militaires libanaises et combattants islamiques.
Début 1984 - La Force multinationale se retire après avoir subi de lourdes pertes. Peu à peu, les Syriens prennent le contrôle des régions islamistes du Liban.
1988- Le gouvernement militaire libanais cherche à expulser la Syrie. La tentative échouant, les combats se poursuivent jusqu'à ce qu'un nouveau président, Elias Hrawi, prenne le pouvoir.
1992 - Tous les otages étrangers ont été relâchés, et les troupes syriennes commencent à se retirer. En août, des élections législatives se tiennent pour la première fois depuis 20 ans : les fondamentalistes islamistes du Hezbollah, parti que soutiennent l'Iran, remportent la majorité des sièges. Rafiq el-Hariri devient le nouveau Premier ministre.
1993 - Jusqu'à cette date, les accrochages se poursuivent entre le Hezbollah et les soldats rejetés,
Avril 1996 - Les troubles reprennent quand Israël reprend les raids aériens sur le Sud-Liban et Beyrouth. L'opinion internationale Israël condamné, et l'ONU s'empresse de négocier un cessez-le-feu.
2000 - Les troupes israéliennes quittent la « zone de sécurité », à la frontière israélo-libanaise. Les troupes de l'ONU en assurent le contrôle. 
2001 - À la suite des attentats du 11 septembre, dont l'un des auteurs a été identifié comme libanais, le pays se déclare solidaire à « la guerre contre le terrorisme ».
Années 1990-2000- La longue guerre (150 000 morts libanais) a laissé le pays en ruines . Aujourd'hui, le Liban se remet rapidement ; les constructions se multiplient, les institutions recommencent à fonctionner et l'économie se relève progressivement. Mais il reste à la merci des tensions plus importantes qui agitent le reste du Proche-Orient. Au cours des dernières décennies, bon nombre des puissances impliquées dans la question du Proche-Orient ont utilisé le Liban pour livrer bataille et promouvoir leur cause – qu'il s'agisse de l'OLP, des Syriens, des Iraniens, des Israéliens, voire de l'ONU. 
2004- Le 2 septembre, le Conseil de Sécurité de l'ONU a adopté la résolution 1559. "Impulsée" par la France, elle somme la Syrie de retiré ses 14 000 militaires stationnés au Liban et exige le désarme-ment de toutes les milices, notamment du Hezbollah.
2005- Le 14 février , l'ex-premier ministre sunnite Rafic Hariri trouve la mort dans un attentat qui fait 17 morts et 220 blessés. Dans un climat tendu, les manifestations pro et anti-syriennes se succèdent. Omar Karamé, sunnite et pro-syrien, est désigné pour succéder à Rafic Hariri au poste de premier ministre. Le ministre syrien des affaires étrangères annonce le retrait des militaires syriens. Le retrait des forces armées de Damas est achevé le 26 avril, quatre jours avant la date butoir annoncée. Les élections de juin marquent une nette division confessionnelle entre quatre blocs : chiite, sunnite, druze et chrétien. Le 12 décembre, l'assassinat du député et journaliste Gebrane Tueni marque une nouvelle dégradation du contexte sécuritaire au Liban. Fin décembre, des tirs de roquette ont lieu depuis le Liban vers Israël,
2006 - À la suite de l'enlèvement de deux soldats rejetés par le Hezbollah, Israël lance une offensive aérienne et maritime contre le Liban le 12 juillet. Un mois plus tard, la guerre se termine, avec un bilan très lourd pour les deux pays.
2007-2008 - Michel Sleimane a été cité comme candidat de compromis pour succéder à Émile Lahoud au poste de chef de l'État. En novembre 2007, les partis politiques libanais s'accordent à soutenir sa candidature à la présidence de la République, mais son élection sera reportée maintes fois à cause des profonds désaccords politiques entre la majorité et l'opposition. Il est finalement élu le 25 mai 2008. Michel Sleimane est le troisième commandant en chef de l'armée à accéder à la présidence libanaise.

Géographie :


Situé sur la rive orientale de la Méditerranée, le Liban est encadré par la Syrie au nord et à l'est, et par Israël au sud. Ce pays, un des plus petits du monde, s'étend sur environ 180 km du nord au sud et sur 50 km de l'ouest à l'est. Malgré sa taille modeste, il englobe plusieurs zones extrêmement différentes. La région côtière, très étroite et découpée, rassemble les villes principales. À l'intérieur, la chaîne du mont Liban comprend une série de hauts plateaux et sommets – où culmine le Qurnat al-Sawda à plus de 3 000 m. Plus à l'est, la chaîne redescend à pic sur la plaine de la Beqaa, qui longe la côte en parallèle sur 150 km à une altitude de 1 000 m. La Beqaa est une importante région de production vinicole et, jusqu'à très récemment, de culture de cannabis.

Climat :


Compte tenu de la diversité topographique, le climat varie d'une région à l'autre. D'une façon générale, le Liban se découpe en trois zones climatiques : la bande côtière, les montagnes et la plaine de la Beqaa. Le long de la côte, les hivers sont frais et pluvieux, et les étés méditerranéens chauds, parfois même étouffants. Les montagnes bénéficient d'un climat alpin typique. Nombreux sont les Libanais qui se réfugient dans les collines pour fuir les étés oppressants de Beyrouth et reculent en hiver profiter de la neige. Dans la plaine de la Beqaa, la chaleur sèche de l'été succède aux hivers froids et secs, accompagnée de neige et de vents violents.

Faune et flore :


L'arbre le plus célèbre du Liban et son emblème – le cèdre – ne se trouve plus aujourd'hui que dans quelques régions montagneuses, notamment à Bcharré et près de Barouk dans les montagnes du Chouf. Ces rares spécimens sont tout ce qu'il reste des grandes forêts de cèdres libanaises qui, à l'époque biblique, couvraient la majeure partie du pays. Cela dit, le Liban reste le pays qui compte le plus de forêts denses au Moyen-Orient : de nombreuses variétés de pins croisent sur les montagnes, et la majeure partie de la bande côtière abrite des cultures d'arbres fruitiers. Dans les régions montagneuses du Liban nichent des oiseaux de proie, tandis que dans la réserve naturelle proche d'Ehden nichent des aigles royaux et impériaux, des bus, des milans rouges, des aigles de Bonelli, des fauvettes sardes et des hiboux de Scop. On peut voir des oiseaux marins, résidents ou migrateurs, dans le parc des Palm Islands au large de Tripoli. Des tortues vertes et des phoques-moines méditerranéens vivent dans les eaux qui entourent le parc. Côté mammifères, difficile de trouver plus amusant que le surprenant hérisson.
Au Liban, l'écologie a gravement souffert de la guerre civile et du développement de l'industrialisation. Pendant la guerre, divers polluants et déchets ont été déversés dans la mer et les rivières, et les constructions sauvages ont fleuri un peu partout. Le manque de surveillance de la part du gouvernement a favorisé l'abattage illégal du bois dans de nombreuses régions montagneuses. Plusieurs organismes de conservation du patrimoine tentent actuellement de protéger aux dommages subis et de protéger l'environnement naturel en faisant voter des lois et en accordant des réserves.

Langue :


L'arabe et le français sont les deux langues officielles du Liban, l'arabe étant néanmoins, et de loin, la plus largement usitée. L'anglais devient de plus en plus courant dans le milieu des affaires. Les arabes accordent une grande importance à la politesse. Quelques formules simples proposées :

Que la paix soit avec vous (salutation) : Salamm aleïkoum
Réponse au salut précédent : Aleïkoum salaam
Salut : Marhaba
Au revoir : Ma'elsalami
Merci : Chukran
Oui : Na'am
Non : La'a
Excusez-moi : Afwan

Religion :


La population libanaise est environ à 60% musulmane et à 40% chrétienne. La communauté musulmane la plus importante est celle des chiites, suivie par les sunnites et les druzes. Les druzes constituent l'une des curiosités religieuses du Moyen-Orient. Selon les druzes, Dieu s'est incarné dans divers hommes à diverses époques, sa dernière incarnation ayant été Al-Hakim bi Amrillah, le sixième calife fatimide, mort en 1021. Ils croient en la réincarnation, ainsi qu'à un nombre limité d 'âmes existantes. Chaque jeudi soir, les druzes se rassemblent pour prier dans des lieux discrets, où aucun étranger n'est admis, les rites restant du plus grand secret. La plus grande communauté chrétienne est celle des maronites, suivie par celle des églises grecque orthodoxe, grecque catholique, syrienne catholique, chaldéenne,

Gastronomie :


La cuisine libanaise est aussi délicieuse que peu coûteuse. En utilisant des produits frais et savoureux et des épices raffinées, les Libanais ont adopté les meilleurs aspects de la cuisine turque et arabe et y ont apporté une petite touche française. Un repas typique se compose de quelques mezz (tourte aux épinards, fromage séché, purée de sésame, feuilles de vigne), suivis d'un plat de viande (en général, du mouton) ou de poisson, le plus souvent fourré de riz et de noisettes, plus un taboulé ou fattouche. Le plat national est le kibbe, un mélange finement haché d'agneau et de boulgour, qui peut être servi cru mais est le plus souvent frit ou cuit en tourte. Les repas se terminent par des pâtisseries sirupeuses comme le baklava, ou des desserts à base de semoule ou de noix.
Le café arabe est très réputé. Parmi les boissons sans alcool, citons le jellab, une délicieuse boisson aux raisins servie avec des pignons de pin, et l'ayran, une boisson au yaourt. Bon marché, l'alcool est facile à trouver, le plus étant l'arak, que l'on mélange à l'eau sur des glaçons.

Formalités :

  • Pour les ressortissants français, passeport valide 6 mois après la date du retour. Visa obligatoire.
  • Pour les autres ressortissants veuillez vous référer au site http://www.action-visas.com

Santé :

Pas de vaccins obligatoires sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays où elle sévit. Certains sont conseillés (diphtérie, tétanos, poliomyélite, typhoïde, rage et hépatites A et B).

Encadrement :

Voyages encadrés : un accompagnateur francophone 

Monnaie :


La monnaie libanaise est la livre libanaise (LBP).
1€ = 2034 LL

Décalage horaire :

+ 1 heure en été et + 2 heures en hiver

Équipement :


15 kg maximum en dehors de votre bagage à main.
1 sac marin, sac à dos ou sac de voyage avec des roulettes, plus facile à transporter.
+ grand sac plastique pour protéger les vêtements en cas d'orage
1 petit sac à dos (30 litres) (affaires de la journée) = bagage à main dans l'avion.
Pour tous nos séjours avec bivouac prévoir un sac de couchage résistant aux températures de -10° à 0°
Chaussures de marche (légères et solides) ou chaussures de moyenne montagne (en cuir).
Les chaussures doivent avoir été déjà portées !!
1 paire de baskets ou espadrilles pour le soir.
Anorak chaud ou petite veste en duvet en hiver, et veste type Goretex en été.
2 pulls : 1 léger + 1 très chaud (ou fibre dite "polaire").
Cap de pluie.
Chemises, Tee shirts, pantalons confortables, training selon les goûts de chacun.
Short long et maillot de bain (à partir de mai).
Serviette de bain
Chapeau et lunettes de soleil.
Chaussettes laine et coton.
1 boussole.
1 pochette plastique pour protéger les documents du road book.
Lampe de poche (type frontale), piles et ampoules de rechange.
2 Gourdes d'un litre minimum et canif de poche.
Nécessaire de toilette (serviettes rafraîchissantes pour remplacer l'eau de toilette : lingettes).
Papier hygiénique et briquet pour brûler celui-ci après usage.
Petite pharmacie personnelle (médicaments personnels, aspirine ou doliprane, vitamine C, anti diarrhéique, collyre, crème solaire (lèvres et peau), crème hydratante, un rouleau de sparadrap, une bande élastique adhésive large style Elastoplast (éventuellement "double-peau" contre les ampoules), une boite de pansements adhésifs, pochettes de désinfectants prêtes à l'emploi, 10 compresses stériles, pastilles de micro pure ou d'hydroclonazone pour désinfecter l'eau et anti-moustique

. par commodité, sauf pour les programmes avec des animaux de bas (chameaux, mûles, ânes…) où il faut privilégier les sacs à dos et sacs de voyages pour éviter de blesser les animaux.


Infos météo : http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/meteo/p-176-LIBAN.htm?id_pays=120&plage=0&forcelg=1